Le mot de la mère
En ce vendredi 11 octobre, nous arrivons à San Pedro de Atacama vers midi, il fait très chaud. Le taxi nous pose dans notre nouveau logement, une cabaña que Julien a réservée sur Airbnb. La propriétaire est charmante, elle nous explique qu'elle a 5 enfants, que c'est leur maison de campagne et qu'ils habitent à Calama, la grande ville à 1h30 d'ici. Elle est tout confort et spacieuse, parfaite pour se reposer après le Sud Lipez.
San Pedro de Atacama (SPA) est une petite ville touristique, un peu baba où il fait bon vivre. La vie y est chère, cela nous change de la Bolivie et du Pérou. Nous ne mangerons pas tous les jours au restaurant, heureusement nous avons tout ce qu'il faut pour nous faire à manger. Cette ville se situe aux portes du désert d'Atacama, la région la plus aride du monde. En effet, ici il ne pleut quasiment jamais, il y a même des endroits dans le désert où il n'a pas plu depuis plus de 50 ans ! Nous passerons notre séjour d'une semaine à flâner et à faire l'école. Un peu de piscine, des balades à pied, des grasses matinées, des petits-déjeuners copieux (une boulangerie française propose de délicieux pains au chocolat et des baguettes comme chez nous).
Nous avons en prime notre mascota, le basset de la voisine !
Nous ferons seulement 2 excursions, une à la vallée de la lune en mini-bus et une à la Pukara de Quitor en vélo.
La vallée de la lune est un endroit magnifique où les pierres sont recouvertes de sel. Il y avait dans cette région des mines de sel qui ne sont plus exploitées depuis que l'OMS dans les années 50 a déclaré qu'il fallait du sel iodé donc venant de la mer pour combattre les malformations neurologiques des foetus provoquant le crétinisme.
Pukara de Quitor est une ancienne cité pré-inca située à 3 km de SPA. Peu de kilomètres mais il faut se méfier du soleil qui ici est brûlant : l'indice UV y est élevé, il culmine à 13 ! Ernest en profite pour se mettre à la pyrogravure !
Un seul regret : le tour astronomique que nous attendions avec impatience a été annulé, le ciel nuageux ne s'y prêtait pas. Peut-être aurons-nous l'occasion de le faire ailleurs, au Chili...
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