Le mot du père et de la mère
Mercredi 28 août, nous atterrissons comme prévu à Lima. Lima, capitale du Pérou, 11 millions d'habitants, soit 1/3 de la population du pays. C'est une ville grise, polluée, sale, bruyante, archi-bondée, bref, vous ne verrez pas de photo même si nous en avons faites quelques unes !
Le lendemain, nous arrivons à Paracas sous le soleil, les enfants ont adoré le "bus de luxe" : tout devant au 2è niveau, la vue sur la route et surtout avec des tablettes pour jouer ! 4h de route désertique, avec un sandwich et une boisson en guise de déjeuner. Tom a goûté l'inka cola, soda local ultra-chimique, il ne le refera plus !
Nous visitons la petite station balnéaire, hyper touristique, sympa pour se reposer.
Nous avons trouvé notre bar, le Karamba : quelle différence avec les autres? Pas de rabatteur, un esprit reggae et un jeu Jenga pour les enfants ! Nous nous y sentons tellement bien que nous y ferons l'école aux enfants.
Le 30 août, nous nous levons à nouveau tôt pour aller faire un tour aux îles Ballestas. Malheureusement, pas de chance, il fait gris, le seul jour de grisaille de l'année ! La mer est calme, rien à voir avec les Galapagos, le guide donne des explications en français, la classe ! Nous passons devant le chandelier de Paracas, un géoglyphe gravé à flanc de colline, 180 m de haut sur 70 de large, de 10 à 60 cm de profondeur. Le guide nous explique que ce géophyphe est resté intact depuis des siècles car ici, il ne pleut jamais, pas de vent, du coup, pas d'érosion. Les origines sont inconnues, pour moi, c'est sûr, il est d'ailleurs...
Puis vient le tour des îles avec leurs milliers d'oiseaux. Là, encore les couleurs ne sont pas au rendez-vous dommage mais on passe un bon moment, observant lions de mer, crabes, pélicans, fous péruviens, cormorans et autres volatiles fans du courant de Humboldt, courant froid venant directement de l'Antarctique.
A 11h, nous partons pour la réserve de Paracas. Nous n'avons vu que 2 flamands du Chili car leur migration vient juste de commencer. Ensuite nous reprenons le bus et nous arrivons dans un petit port de pêche perdu dans les dunes. Un endroit très touristique où les restaurants se relèvent petit à petit du terrible tremblement de terre de 2007. Nous goûtons là-bas au ceviche, poissons et fruits de mer crus marinés dans du citron vert. Et nous goûtons aussi au Pisco Sour, cocktail local, à base d'eau de vie de raisin et de citron.
En conclusion, étape reposante mais pas épatante. Elle nous aura tout de même permis d'acheter le cadeau d'anniversaire de Tom...un jeu d'échec avec des lamas en guise de cavaliers !
Bonjour les amis, superbe, profitez en bien et ramenez-nous de belles histoires. J.F.