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julien

Lac Titicaca, côté Bolivie

Le mot de la mère

Le 21 septembre, nous faisons 3 heures de taxi et quittons le Pérou pour la Bolivie. Nous arrivons à Copacabana, une station balnéaire au bord du lac. Nous allons jusqu'à la cathédrale où est garée une file de voitures décorées, prêtes à se faire baptiser. Et oui, nous sommes au coeur de l'Amérique latine. Ici, pas de contrôle technique mais un baptême pour protéger voitures et bateaux des accidents de parcours.

Ernest et Tom se mettent à manger local, des fideos.


Le lendemain matin, nous prenons un bateau pour Isla del Sol. Nous arrivons au port vers 16h. Ici, comme sur toutes les îles du lac, il n'y a pas de véhicules motorisés et les mules sont prises d'assaut pour le transport des marchandises. Pas d'autre moyen pour nous que de grimper le raide chemin jusqu'à l'hôtel ! Avec un peu plus de 20 kgs chacun sur le dos, nous montons difficilement ce dénivelé de 100 m à plus de 4 000 m d'altitude. Nous arrivons épuisés à l'hôtel mais quelle surprise quand le propriétaire nous montre la chambre : au dernier étage avec vue imprenable sur le lac ! Nous y séjournerons 3 nuits. Le soir, nous partons à la frontale à la recherche d'un restaurant car il n'y a pas de lampadaire sur l'île... c'est l'aventure ! Le repas est sommaire mais nous cale le ventre.


Le jour d'après, reprise de l'école suivie de l'exploration du sud de l'île. Nous visitons sur notre chemin le temple du soleil, une des multiples ruines incas. Des paysages plus beaux les uns que les autres s'offrent à nous. Et Tom trouve des fossiles durant le parcours. Nous nous arrêtons à la Pachamama pour le déjeuner. Le soir, ce sera grignotage devant le Mac, travail sur le blog et jeux sur tablette pour les enfants (Tom devient accro à Dream League Soccer, un jeu que Maxance lui a fait découvrir).


Le lendemain, visite du nord de l'île, levé à 6h du matin pour éviter, sur les conseils du propriétaire de l'hôtel, le vieux monsieur qui interdit aux touristes la traversée de l'île par le chemin des crêtes. En effet, les 2 communautés de l'île s'affrontent depuis quelques années, la raison pour nous reste floue, on nous parle de projet de construction d'hôtel, de déchets non ramassés et de maisons brûlées... nous savons seulement qu'il faut passer la limite Nord-Sud avant 8h. Nous passons donc sans problème le "check-point" et croisons le gardien un peu plus loin, pas de souci. Le chemin de crête est magnifique, nous avons l'impression d'être ici seuls au monde. Nous visitons "le labyrinthe", autre ruine inca où les enfants encore en pleine forme se font une immense partie de cache-cache. Seul un berger vient nous parler, il nous demande si nous n'avons pas vu passer ses moutons. Nous continuons en longeant le lac et passons par les villages du nord, beaucoup plus ruraux et authentiques que ceux du sud. J'explique aux enfants que la plupart des habitants ne sont jamais montés dans une voiture. Ici, les paysans font tout à la main, ils n'utilisent même pas de bêtes pour tracter. Hommes et femmes travaillent ensemble dans les cultures de patates et de maïs. Cochons, lamas et mules viennent s'abreuver au bord du lac. Le temps ici s'est arrêté. Le retour est un peu dur car il est fait de descentes et de remontées à chaque village. Nous connaîtrons tous un coup de mou mais chacun s'encourage à tour de rôle. Malgré notre bonne adaptation à l'altitude, on ne marche pas à 4 000 m comme au bord de la mer, surtout qu'en journée, il fait très chaud. Le soleil comme en montagne est très violent. A l'arrivée, au bout de 20 kms, nous sommes tous très fiers de notre petit exploit. Le soir, nous prendrons un repas face au coucher de soleil. Le lendemain, nous repartons. Nous décidons de louer 2 mules pour descendre nos gros sacs jusqu'au port car si la montée fut difficile, la descente serait bien trop dangereuse. Le bateau que nous prenons au retour est beaucoup plus rassurant que celui de l'aller qui était lui dangereusement surchargé ! D'ailleurs, nous mettons 2 fois moins de temps pour arriver à Copacabana. Il ne restera plus qu'une heure pour déjeuner avant le départ en colectivo (mini bus local) pour La Paz. Nous devons durant le trajet passer un bras du lac. Les passagers prennent un bateau et les véhicules, des sortes de grands radeaux. Nous arrivons à La Paz vers 17h.







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