top of page
Rechercher
julien

El Chaltén - Fitz Roy

Dernière mise à jour : 22 déc. 2019

Le mot de la mère

Nous arrivons à El Chalten dimanche 10 novembre. Nous verrons du bus des guanacos (espèce de lama) et des choiques (espèce d'autruche). Nous sommes agréablement surpris par notre nouveau logement, une auberge assez coquette avec un super accueil.


La météo nous indique qu'il fera beau pendant 3 jours, ce qui définira la suite de notre programme. El Chalten est à 3 heures de route de El Calafate, c'est la Mecque argentine de la randonnée. La plus connue est celle qui monte jusqu'au pied du mont Fitz Roy (Fitz Roy est le nom d'un marin anglais qui explora la Patagonie de 1826 et 1834 à bord du Beagle de Charles Darwin en passant par le détroit de Magellan, Perito Moreno baptisa cette montagne en mémoire de cet homme). Cette montagne est aussi nommée Cerro Chalten (qui veut dire "montagne qui fume" en langue indigène car toujours dans les nuages). Nous décidons de profiter du beau temps et de faire ce trek le lendemain matin. Il faut tout de même 20 km aller-retour avec un dénivelé de 750 m mais concentré sur la fin de la randonnée.

Le lendemain, le 11 novembre, nous partons tôt pour le trek du Fitz Roy. Nous passons tout d'abord devant le glacier Piedras Blancas (pierres blanches). Il fond au printemps et nous voyons des bouts se détacher avec fracas. Les paysages sont variés, nous passons de la forêt à la steppe pour arriver au clou final, le Fitz Roy, encore enneigé et à ses pieds, le lac encore gelé, la laguna de los Tres. Le soleil est avec nous et nous avons la chance de voir son sommet dégagé. Nous restons une heure, nous y pique-niquerons et redescendrons par un autre chemin qui nous mènera à la laguna Capri. Les enfants tellement émerveillés par cette nature ne sentiront pas la fatigue et pas mal de marcheurs que nous croiserons les féliciteront. Nous finirons le trek au bout de 9h avec 8h de marche effective. Nous arrivons vers 18h au village, nous faisons les courses pour le casse-croûte du lendemain mais trop fatigués pour entreprendre de nous faire à manger, nous irons au resto à côté de l'auberge, le Techado Negro.


Le lendemain, réveil à 6h45 et c'est reparti cette fois-ci pour le trek jusqu'au Cerro Torre (mont Torre) : 22 km mais moins de dénivelé positif. Les enfants le feront sans problème et nous re-croiserons les "copains-copines" d'Ernest rencontrés sur le bateau de l'estancia Cristina. Au sommet, paysages encore magnifiques du Cerro Torre se reflétant dans le lac. Il y a quelques nuages et le vent s'est levé. Nous ne nous éterniserons pas trop sur la pause pique-nique car il fait froid et décidons d'attaquer le retour. Nous arrivons à 16h30 au village : courses, douches et repas à l'auberge préparé par mes soins. Encore des pâtes aux légumes ! Unique plat que j'arrive à peu près à faire de partout.


Mercredi 13 novembre, nous ferons une petite balade de 3h le matin jusqu'à la cascade Chorillo del Salto. Nous croiserons sur le chemin un carpintero gigante (sorte de pivert à tête rouge) et un zorrito patagónico (une espèce de blaireau). Nous ferons l'école l'après-midi.


Jeudi, même topo, 4h de marche jusqu'au mirador des condors et mirador de las Águilas donnant sur le lac Viedma. Nous finirons la balade par une petite visite au centre des visiteurs (musée éco-touristique). Nous trouverons en chemin des matas guanacos (bosquet de petites fleurs rouge pétant). Nous reviendrons vers les 14h et mangerons une pizza au village. Le vent devient de plus en plus violent et une petite pluie arrive en fin d'après-midi.


Vendredi sera un jour de repos, d'école et de passage à la laverie car pour notre départ pour Mendoza se rapproche (vol le lendemain à 13h via El Calafate).

Nous profiterons tout de même d'une belle éclaircie le matin pour aller à la chasse aux huemules (animaux endémiques de Patagonie, en voie de disparition, à mi-chemin entre le cerf et l'antilope). Au désespoir de Tom, nous ne trouverons que des empreintes et des crottes fraîches. En chemin, nous observons quelques fleurs : des arvejillas (fleurs violettes) et des calafates qu'on ne présente plus !

En passant au bord d'une petite lagune, Ernest et Tom se font attaquer par des oiseaux défendant leur nid. Nous aurons au final vu pas mal d'oiseaux et les condors sont ici beaucoup plus nombreux qu'au Pérou.













50 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page