Arequipa

Le mot de la mère

Lundi matin, 2 septembre, après une nuit de trajet en bus, nous arrivons à Arequipa. Une fois les bagages posés, nous partons à la conquête de la ville. Il nous manque un peu d'énergie, l'altitude doit y être pour quelque chose. Arequipa est la 2è plus grosse ville du Pérou avec 2 millions d'habitants. Elle est entourée de volcans et notamment le Mitsi, d'où l'Amazone prend sa source. Son somme atteint 5 825m

La ville, elle, est déjà à 2 335m d'altitude. On l'appelle Arequipa la Blanche, car ses habitations sont faites en sillar, une pierre volcanique blanche. C'est une ville coquette. Le taxi qui nous emmène à l'hôtel nous explique qu'ici, ils ont tout (contrairement à une bonne partie du Pérou) ! Il y a tout d'abord de l'eau, dû à tous ces sommets enneigés, donc de l'agriculture et de l'élevage. Il nous explique aussi que l'industrie y est développée et que le tourisme se porte bien. En effet, beaucoup d'excursions partent de là et les voyageurs viennent ici pour s'acclimater progressivement à l'altitude. La seule chose qu'elle craint le plus, ce sont les tremblements de terre. Elle en connaît beaucoup mais malgré cela, leurs superbes édifices religieux restent intacts. Les Aréquipéniens restaurent et rénovent leur patrimoine. La place d'armes au centre du quartier historique y est magnifique, sa cathédrale possède l'orgue le plus grand d'Amérique du Sud (fabrication belge).

Le lendemain matin, nous partons visiter le monastère le plus grand du monde, le monastère de Santa Catalina : il fait 20 000m2. Construit en 1570, 40 ans après l'arrivée des premiers Espagnols. Ouvert au public en 1972. Cet édifice est caractéristique du métissage architectural espagnol et indien. Les murs sont en tuf de lave, de couleur bleue, orange ou blanche. Nous constatons que certaines cellules étaient loin d'être austères, d'ailleurs ce monastère a une histoire un peu sulfureuse. Il fut financé par une veuve fortunée, Maria de Guzman, qui sélectionnait soigneusement ses nonnes (toutes issues de familles aisées) contre une belle dot. Bien que celles-ci aient fait voeu de chasteté, la plupart avaient 2 voire 3 servantes ou esclaves et faisaient venir régulièrement des musiciens pour les divertir. Au bout de 3 siècles, le pape Pie IX décida d'en changer les moeurs. C'est pour moi une visite incontournable, cette ville dans la ville respire la plénitude.

Mercredi, nous décidons de décaler l'école à l'après-midi pour aller se balader dans un quartier : Yanahuara, la Croix-Rousse d'Arequipa ! Niché sur la colline, ce quartier est loin de l'agitation du centre ville, il la surplombe.

Beaucoup de locaux y vont pour manger dans les "picanteria", un peu l'équivalent de notre bouchon lyonnais... Ce sont des restaurants ouverts seulement le midi où toutes les classes sociales se côtoient. Nous en choisissons un pour goûter aux spécialités : la Nueva Palomino. Et comme on nous l'avait conseillé, nous ne prenons que 2 plats pour 4 car ils sont énormes ! Au menu, cochon de lait rôti (lechón al horno), gratin de pommes de terre et boeuf mijoté (estofado de cogote de res), le tout arrosé de chicha, une boisson à base de maïs mauve fermenté qui nous fait penser au cidre.

Repus, nous descendons la colline, assez rapidement d'ailleurs car depuis la salade de Huacachina, j'ai quelques problèmes gastriques !!! Arrivés à l'hôtel, je constate que les enfants ont des poux ! Après passage en pharmacie, shampoing anti-poux pour toute la famille, charmants les petits aléas du voyage.

Et le soir, les enfants travaillent pour le blog.

Le dessin d'Ernest

Le monde est comme ça

Le mot de Tom

Aujourd'hui on va dans un musée où il y a une momie qui s'appelle Juanita. On rentre dans le musée, on va à la réception pour acheter les billets puis la dame de la réception nous dit qu'il fait très froid (environ 16°), donc on repart à l'hôtel pour prendre les blousons. Puis on repart au musée, on est un petit peu en retard. Donc on arrive en pleine séance, bon on peut dire qu'on a raté 2 minutes de film. Après 20mn de film on commence la visite, le guide qui parle en français nous fait découvrir plein de petits objets faits par les Incas comme des pots en poteries, des couvertures et des habits. Puis le guide nous emmène voir la momie ! Elle est trop bien conservée, c'est FOU ! Au revoir.